The 10k Walk : une aventure de Mexico à Ushuaia

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Un défi entre les montagnes

Je me souviens encore de ma réaction lorsque je suis tombée sur la page de The 10K Walk: « Quoi! Marcher de Mexico à Ushuaia? J’ai dû mal lire…. »

Car en effet, si plusieurs tentent cette grande aventure à vélo –qui n’est déjà pas une mince affaire- c’est la première fois que j’entendais parler d’un tel voyage à pied. Les deux aventuriers derrière ce défi, Elliot Nakache, 24 ans et Hervé Dupied, 26, ans, ont accepté de répondre à nos questions.

Tout d’abord, qui êtes-vous, Elliot et Hervé?

Elliot: “J’ai grandi à Ajaccio,  en Corse avant de rejoindre Paris où j’ai obtenu mon diplôme d’école de commerce en 2014. Un stage de fin d’étude en Allemagne ainsi qu’un travail dans la restauration ont rythmé mes derniers mois avant le départ en Février 2015.”

Hervé: “ Suite à mes études d’ingénieur à Lille je suis parti travailler deux ans en Autriche pour obtenir une première expérience professionnelle tout en découvrant un nouveau pays. Le voyage a toujours tenu une place importante dans ma vie entre mes stages (Hawaii / Hong Kong). Mes études (1 an à Hambourg) ou encore des voyages en itinérance (Sri Lanka). Enfin le sport est une partie importante de mon temps libre avec le rugby, le squash ou encore le Handball. Ainsi The 10K Walk reflète parfaitement ma personnalité. C’est en effet un challenge sportif et culturel. »

Qu’est-ce que The 10k Walk?

The 10K Walk est un défi que nous avons “créé” alors qu’à l’origine, nous voulions marcher 10 000km en un an, en reliant Mexico à Ushuaia (Argentine) via plusieurs itinéraires. Pourtant tous les deux complètement novices dans le trek/trail (plutôt rugby et football pour nous) ainsi que dans l’”aventure” -car ceci est notre premier voyage au long cours– nous souhaitions tous les deux réaliser une aventure sportive et culturelle avant de reprendre nos “vies normales”.

projet 10k walk

L’aventure a évolué, tout comme nous, suivant les Andes depuis la 5ème marche en Équateur, nous marchons moins de km pour préférer les challenges de montagne : chemin des Inca en Équateur/Pérou, Altiplano et ascension de 4 montagnes en Bolivie, Greater Patagonia Trail et ascensions de 10 montagnes au Chili et en Argentine pour les 4 derniers mois.

Nous marcherons donc environ 7000km de Février 2015 à Février 2016, et aurons normalement réalisé 15  ascensions. Et oui, sportifs et toujours désireux d’apprendre de nouvelles compétences, nous pratiquons aussi de l’alpinisme pour compléter notre année challengeant, une discipline elle aussi tout à fait nouvelle pour l’un comme pour l’autre.

Quel est votre itinéraire et où êtes-vous en ce moment?

Tout notre itinéraire est visible sur notre carte interactive qui retrace chaque jour avec les photos correspondantes the10k.travelmap.fr

Nous avons commencé par l’Amérique centrale, une région peu souvent marchée.

Mexique : de Mexico City à Palenque en passant par les montagnes et la rencontre aléatoire de 7 communautés indigènes (45 jours marchés)

Guatemala : de Bethel à Rio Dulce en traversant la région indigène Q’eqchi (13 jours marchés)

Nicaragua : Boucle Managua-Rivas-San Juan del Sur puis remontée par la côte pacifique à Managua (13 jours marchés)

voyage nicaragua plage
Plage sauvage au Nicaragua

Costa Rica : Peñas Blancas (frontière Nicaragua) à Sixaola (frontière Panama) en rejoignant la côte Atlantique par une ancienne voie de chemin de fer qui traverse la jungle (19 jours marchés)

Panama : Sixaola (frontière Panama) aux villages indigènes Nögbe de la région Bocas del Toro, seulement 5 jours de marche qui ont terminé par une petite blessure lors d’un trek dans la jungle. (5 jours marchés)

voyage panama communauté
Communauté Nögbe au Panama

Amérique du sud

Équateur : De Otavalo aux Ruines d’Ingapirca en suivant les chemins montagneux des Andes en passant notamment par le parc Cayambe – Coca, le Trek du Condor ou encore le chemin des Incas.  (18 jours marchés)

Pérou : Le chemin des Incas de Huamachuco au petit village de Cocha toujours dans les Andes. Un itinéraire écourté par le mal de l’altitude survenu à cause de notre “novicité” : nous avons accumulé trop de fatigue avec de grandes journées (>40km) et 1100m de dénivelé quotidien.

Vue sur la Cordillera Blanca au Pérou
Vue sur la Cordillera Blanca au Pérou

4632km marchés

Nous avons marché du Mexique à la Bolivie (en cours), et avons grimpé 4 sommets: Volcan Concepcion au Nicaragua (1700m) – Huayna Potosi en Bolivie (6088m) – Nevada Sajama en Bolivie (6400/6542m) – Volcan Thunupa en Bolivie (5370m)

huayna potosi bolivie
Huayna Potosi en Bolivie
volcan thunupa bolivie
Volcan Thunupa en Bolivie

Nous marcherons enfin au Chili et en Argentine, en majeure partie sur le Greater Patagonian Trail, et finirons par une vingtaine de jours de “Pampa” dans le sud pour finir à Ushuaia en Février 2016.

Comment avez-vous établi votre itinéraire?

Novices dans le trekking, nous avons surtout su nous entourer et profiter de l’incroyable quantité de ressources gratuites disponibles sur internet. La communauté du trek est très bien développée sur la toile et de nombreuses traces GPS avec roadbook détaillé sont accessibles.

C’est notamment grâce à Simon Dubuis (Yunka Trek) que nous avons appris à “marcher” et construire un itinéraire. Nous suivons sa trace GPS pour l’Équateur, Pérou, Bolivie, nous suivons de même une trace existante pour la Patagonie, le Greater Patagonia Trail.

Tout cela car, étant justement des “nouveaux” dans le milieu, nous avons préparé notre aventure un petit peu “à la va vite”, et n’avons eu le temps de construire notre propre itinéraire que pour les 4 premiers mois en Amérique centrale.

D’ailleurs, nous avons “tracé” notre itinéraire sur Google Earth d’une manière complètement aléatoire pour ces premiers mois, ce qui nous a réservé bien des (bonnes) surprises !

Concrètement, nous voulions un itinéraire varié, d’où 4 mois dans la “jungle” en Amérique centrale, 4 mois très montagneux en Amérique du sud jusqu’en Bolivie, et enfin 4 mois toujours montagneux (mais plus bas) en Patagonie avec notamment beaucoup de montagnes et des challenges variés (longues autonomies, traversée d’une mer de glace, ascensions).

Nous avons dû faire des choix pour les pays bien évidemment pour une question de temps, la sécurité a été prise en compte pour certaines zones d’Amérique centrale. Mais à ce sujet, nous n’avons eu absolument aucun problème en 7 mois de marche.

Vous aviez prévu 365 jours pour parcourir le tout, croyez-vous toujours que c’est faisable?

Nous avions prévus 300 jours de marche et 65 jours de repos. Mais la réalité est bien différente ! Par exemple aujourd’hui, nous entrons dans le 8ème mois de marche, 220 jours se sont écoulés, nous en avons marché 175. Nous marcherons un peu moins de 300 jours en arrivant à Ushuaia.

En cause, des jours de transit entre itinéraires qui n’avaient pas été assez bien étudiés, des jours de maladies, mais aussi des blessures.

Quel est le plus grand défi sur la route?

Pour reprendre la réponse précédente, le physique est évidement un défi, surtout car nous avons tous les deux subi une opération des ligaments croisés antérieurs du genou (Hervé à gauche, Elliot à droite, on fait la paire !) et cela nous pose parfois des problèmes; à savoir des douleurs récurrentes. Cela ne nous empêche pas de marcher, mais faire ses bornes quotidiennes avec une douleur permanente (par périodes), c’est parfois dur à supporter.

Les ascensions de montagnes, que nous n’avions pas prévues à l’origine, mais auxquelles nous avons pris goût depuis notre première en solo sur le volcan (actif) Concepción au Nicaragua, représentent les plus grands défis physiques et surtout moraux .

Nous reviendrons sur notre ascension pas complètement accomplie du Nevada Sajama en Bolivie, et qui a laissé des traces au moral, comme moment fort du voyage.

nevado sejama bolivie
Nevado Sejama en Bolivie

Au jour le jour mentalement, nous nous sommes vraiment bien conditionnés pour réaliser cette année de marche, de plus, le fait d’être à deux mais aussi de rencontrer toutes ces cultures, à chaque village traversé, rend cet aspect moins difficile.

voyage mexique local
Fête locale au Mexique
equateur tradition
Fête locale en Équateur

Marcher 10 000 km à pied n’est pas une petite aventure. Est-ce que votre trajet se fait exclusivement à pied ou il vous arrive de faire du stop? 

Comme expliqué plus haut, nous marcherons moins que prévu, car nous avons évolué et voulons non seulement marcher, mais aussi apprendre de nouvelles choses grâce à l’alpinisme et aux régions montagneuses ainsi que la Patagonie.

Pour autant, dans un itinéraire défini, tout est fait à pied, il n’y a pas de “allez on fini en stop ou en bus”, l’itinéraire est généralement marché de bout en bout, sauf blessures ou maladies, visibles sur la carte.

Bien évidemment, entre chaque itinéraire, nous prenons des transports (bus, voitures, avions), ce qui est d’ailleurs couteux. On nous dira “mais vous ne faites donc pas tout à pied”. C’est vrai, mais comme nous l’avons décrit, nous voulions un itinéraire varié, et finalement un an, c’est court !

Comment vous êtes-vous préparés physiquement pour ce voyage?

Nous n’avons suivi aucune préparation spécifique ! Effectivement, nous ne sommes pas de trekkeurs de longue date, pas du tout en fait… et nous avions chacun peu de temps pour se préparer physiquement.

Hervé pratique le rugby régulièrement depuis quelques années, Elliot a toujours aussi fait beaucoup de sport mais suivait justement la rééducation de genou opéré (opération 7 mois avant le voyage) pour regagner suffisamment de muscles !

Quel matériel utilisez-vous? Avez-vous un regret par rapport au matériel choisi maintenant que vous êtes sur la route?

Le fait d’être novices ne nous a pas aidé dans le choix du matériel. Même si nous avons été très bien conseillés et sommes plus que satisfaits de notre matériel, nous avons fait quelques “erreurs”.

Première erreur, nous avions vu dans l’achat d’une tablette l’utilité de pouvoir “bloguer” quand bon nous semblait, or le quotidien d’une telle aventure et bien trop prenant, renvoyée en France après 15 jours avec le panneau solaire (complètement inutile à moins de partir en expédition au pôle nord!) et des draps pour sacs de couchage (inutiles aussi d’après nous, surtout en Amérique centrale!).

La deuxième erreur est organisationnelle, effectivement, nous n’avons quasiment jamais dormi sous tente les 4 premiers mois, grâce à l’abondance de villages, nous aurions pu se décharger de quelques kilos ces premiers mois.

Tout comme l’envoi de paires de chaussures neuves de la France à l’Amérique Latine, perte de temps, d’argent, alors que l’on trouve tout dans les capitales.

Et cette aventure vous coûte combien par jour environ?

Cela dépend bien évidemment des pays, certains étant plus développés que d’autres, par exemple au Costa Rica, nous dépensions 50 euros par jour.

Alors qu’en Bolivie, nous dépensons 15 par jour. Ce montant ne prend pas en compte le coût d’un guide de haute montagne + matériel d’alpinisme pour nos deux premières ascensions > 6000m d’altitudes (Huayna Potosi, Nevada Sajama).

Quels ont été les moments forts du voyage?

Nous pouvons citer de nombreux moments forts vécus avec les gens qui nous ont aidés, hébergés, offerts à manger, certaines rencontres sont inoubliables, dans chaque pays. Évidemment les premiers mois sont marquant, c’est là que l’on change, que l’on apprend le plus tant physiquement que mentalement.

Mais le moment le plus fort reste à ce jour l’ascension du plus haut mont de Bolivie, le Nevada Sajama qui culmine à 6542m. Forts d’une première ascension à 6088m (Huayna Potosi), nous marchons nos 10 premiers jours en Bolivie avec déjà l’objectif en vue au loin, le Nevada Sajama.

Notre guide nous y rejoint. L’ascension se réalise en 2 jours, 13km pour arriver au camp de haute altitude à 5700m, avec chacun 20 kilos sur le dos pour monter le matériel.

Puis ascension de nuit, rendue compliquée par beaucoup de neige qui tombe le soir même.

Et pourtant, nous parvenons à bout des premières sections et de la plus difficile; les pénitents, 1h de marche et 142m nous séparent du sommet, la “cumbre”, nous sommes à 6400m. Elliot se déconcentre, fatigué, perd son rythme et son souffle, impossible de se remobiliser, pour finir, tout le monde redescend.

Nous sommes à deux dans cette aventure certes, et nous nous soutenons coûte que coûte, chacun a eu ses blessures, ses coups de mou physiquement, mais avoir un instant de faiblesse “mentale”, c’est la première fois, et c’est dur à encaisser pour l’un comme pour l’autre dans cette année placée sous le signe du dépassement de soi.

L’orgueil est touché pour nous deux, l’un ne pouvant pas arriver en haut et conclure cette superbe ascension alors qu’il était en forme, l’autre touché aussi dans son orgueil, n’ayant pas arrivé à se mobiliser pour “finir le boulot”.

Quelques jours un peu “froids” ont suivi cet épisode, chacun doit digérer l’évènement, on se taquine moins, on parle un peu moins aussi avant d’avoir pris du recul et de se remettre dans le bain. Le quotidien de l’aventure rattrape toujours les problèmes, nourriture, eau, logement, etc.

Nous apprenons beaucoup de chaque épisode et repartons toujours plus aguerris et plus forts, sans bien sûr jamais aucun problème entre nous deux, motivés à accomplir cette année de marche et aller chercher d’autres défis !

Finalement, quels conseils donneriez-vous à des voyageurs qui veulent tenter l’aventure à pied?

Une aventure au long cours n’est pas un voyage comme les autres. Une aventure au long cours, à pied, n’est définitivement pas un voyage comme les autres.

Tout au long de l’aventure, nous nous rendons compte que nos problématiques sont bien plus difficiles et contraignantes que celles d’autres types de voyageurs au long cours.

Sans se vanter bien sûr, mais marcher, même si c’est accessible à tout le monde, la preuve nous n’y connaissions rien! C’est une préparation très exhaustive de son itinéraire.

3 grands conseils :

1/ Si vous y allez à deux, soyez sur d’être sur la même longueur d’onde, d’avoir la même vision que son partenaire et les même motivations. Nous ne nous “engueulons” jamais comme nous demandent les amis, car nous sommes vraiment conditionnés pour accomplir cela ensemble, d’une manière professionnelle.

2/ L’itinéraire : prenez vous y à l’avance..! Nous avons commencé à “tracer” 2 mois avant le départ… aussi préoccupés par nos autres problématiques : matériel, site internet, financement, etc.

Et nous perdons beaucoup de temps et d’argent à cause de ce manque de savoir dans la préparation; passages de frontières, transports, des journées entières passées dans les cybercafés de villages/villes pour retravailler certaines choses, vérifier, etc.

Beaucoup d’énergie dépensée pour rien et surtout du repos au moins mental en moins, encore en ce moment même en écrivant cet article, dans la belle ville de Sucre en Bolivie, nous passons toute la journée au cybercafé !

Enfin bien évidemment renseignez-vous bien sur les zones dangereuses du point de vue sécurité, mais d’après nous, seules les grandes villes, quelle que soit la région du monde, sont les endroits potentiellement risqués, si évidemment on se ballade avec son appareil photo autour du cou…

Mais lorsqu’on est un marcheur, on préfère les sentiers et les villages et là : aucun risque !

3/ Posez des questions

Nous avons eu le bon réflexe de s’intéresser et d’intégrer la communauté de marcheurs, et cela nous a énormément aidé. Cette communauté est très ouverte, ce sont des gens qui partagent leurs connaissances avec grand plaisir, et leurs conseils sont précieux.

Nous même sommes aujourd’hui et chaque jour de plus en plus heureux de tout ce que l’on apprend.

Ayant créé ce défi, à pied, au long cours, alors que nous n’y connaissions rien et que c’est notre première aventure, nous apprenons énormément de choses en tous points et serons plus qu’heureux de partager  notre expérience une fois rentrés.

Le livre de 10k Walk

Bonne nouvelle! Ils ont maintenant le récit illustré de ce périple!

Pour en savoir plus sur le livre: Page Facebook / Instagram / Site web

La carte de leur itinéraire: http://the10k.travelmap.fr/

Toutes les photos sont la propriété intellectuelle de The 10k Walk

Anonyme

Fondatrice et éditrice du magazine Voyage Perou, je suis une grande amoureuse de l’Amérique latine que j’explore avec émerveillement, stylo et caméra à la main. Ma motivation? Réunir le maximum d’information, de bons plans et de conseils pratiques pour vous encourager à partir vous aussi à l’aventure!

Discussion16 commentaires

  1. Voyage Nord du Perou

    Incroyable, ce périple ! Et je peux bien m’imaginer qu’à deux, cela ne doit pas toujours être évident. Vaut mieux bien se connaître avant. Mais quel défi. Je leur souhaite plein de courage et de force (surtout mentale) à tous les deux.

    • The 10K Walk

      Salut Voyage Nord du Pérou,

      après 8 mois d’aventure nous pouvons te dire que l’entente est toujours aussi cordiale! Nous ne nous sommes pas encore mutuellement étranglés!

      Comme cité dans l’article sur la question « Quels ont été les moments forts du voyage? » l’ascension du NEVADA SAJAMA reste un moment difficile qui l’a fallu digérer!

      En général quand l’aventure est difficile est bien nous nous taisons tout simplement. C’est un travail introspectif! Le temps permet de prendre du recul et souvent une bonne nuit de sommeil ou un bon repas fait relativiser beaucoup de choses!

      Nous nous disons les choses et tout se passe bien!

      Ciao

      The 10K Walk

          • The 10K Walk

            Salut Esther,

            Nous nous excusons pour cette réponse tardive. En effet, la Bolivie, et plus particulièrement l’Altiplano, c’est pas folichon niveau internet!

            Notre aventure a trois grands axes:

            1. Le dépassement physique et mental: on repousse chaque jour des barrières!
            2. La découverte culturelle: marcher pour briser les préjugés (Le Mexique c’est pas si dangereux que ca 🙂 )
            3. L’apprentissage de nouvelles compétences: nous ne connaissions rien à l’alpinisme et l’espagnol c’était pas trop ca!

            Ces 3 axes sont The 10K Walk.

            Ainsi pour la première fois de notre vie nous avons une réelle passion, un réel objectif: atteindre Ushuaia. à pied, en respectant ces 3 axes trés concrets!

            Cela nous donne tellement de force, on accomplit tellement de chose et on se dépasse presque chaque jour. C’est incroyable et c’est surtout jouissif de savoir ce dont on est capable!

            Trouver un tel objectif est important dans la vie, cela permet de vivre des moments magiques mais aussi très souvent des moments difficiles qui nous apprennent énormémennt sans pour autant remettre en cause la passio et l’objectif final.

            Au plaisir Esther!

            The 10K Walk

  2. Rachel HAJMAN.Mamie
    Rachel HAJMAN.Mamie

    Très fière de la performance réalisée par ces 2 jeunes gens qui ne se laissent pas abattre par les difficultés rencontrées et qui vont de l’avant au maximum de leurs forces en sachant comprendre leurs faiblesses sans être des risques-tout.Leur vie est trop précieuse et ils sauront certainement plus tard appliquer dans leur vie professionnelle tous les enseignements forts qu’ils auront acquis pendant leur périple.encore BRAVO. Et merci pour cette belle leçon de courage.bises.

  3. Esther

    Merci beaucoup pour votre réponse, j’apprécie énormément votre éclaircissement
    La passion c’est la bonne réponse
    Bon courage à vous je vous suivrais à votre arrivé

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